Une ronde d'enfants autour de la terreUne ronde d'enfants autour de la terre
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Carnet de route de l'Inde – Le sud

Du 22 Janvier au 06 Février 2006


Une temple taillé dans le roc
Le Bharatanatyam, auquel Florine s'initie...
Une rue animée
Démonstration de Kathakali à Cochin
Un canal des Backwaters...
Les noix de coco séchées au soleil donneront de l'huile
Les plantations de thé, aux alentours de Munnar
Des couleurs à couper le souffle
Repas traditionnel Keralais

Les temples de Mamallapuram


Nous quittons difficilement la ville de Pondichéry et le petit quotidien que nous nous étions fait chez nos amis, pour visiter une partie du sud de l'Inde à travers les régions Tamil Nadu et Kerala. Petite ville historique au bord de l'océan à 50km au sud de Chennai (Madras), notre première étape est Mamallapuram. Une journée suffit pour admirer les superbes temples hindous datant du VIIème siècle, qui parfois ont un pied sur l'océan, parfois sont creusés dans la roche ou encore sont adossés à une colline. Lors d'une petite balade sur la plage, nous voyons les bateaux flambant neufs financés pour les pêcheurs par les donations ayant suivi le Tsunami. Selon beaucoup de locaux, ces mêmes bateaux en fibre de verre quand ils commenceront à se dégrader seront le malheur des pêcheurs qui ne pourront les réparer comme leurs anciens bateaux en bois de cocotier, sans penser aux pertes de traditions, et à la concurrence déloyale que cela implique par rapport à ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir ce « cadeau ».


Un festival de danse a justement lieu en janvier à Mamallapuram. Nous pouvons assister avec plaisir à une démonstration de Bharatanatyam, danse classique de l'Inde du sud à laquelle Florine a été initiée pendant notre séjour à Pondichéry. La finesse des danseuses et de leurs gestes, positions des doigts et des pieds, le regard, nous évadent le temps de cette soirée.


Indian Railways...


Dès le lendemain, nous prenons un bus pour Chennai où nous attrapons de justesse notre train. Nous avions oublié que cette ville, la 4ème du pays avec 7 millions d'habitants, est immense et il nous aura fallu pas moins de 2h pour la traverser, après une séance de « rickshaw-rallye » à travers les embouteillages. Une fois couchés en « sleeper », nous sautons le repas du soir.

En Inde, le réseau ferroviaire est bien organisé et relativement développé. Il existe quatre classes en couchettes : de la première, tout confort en compartiments, jusqu'au « sleeper », avec fenêtres et portes ouvertes à 3 lits superposés. Nous sommes surpris au petit matin, après une nuit un peu agitée dormant d'un oeil pour garder l'autre sur les bagages, de voir notre wagon se remplir, se remplir...de personnes se rendant à la ville pour la journée. Sur la banquette à 3 places, nous sommes bientôt 7 sans compter les autres personnes debout. Plus question de s'endormir sur son lit couchette. La fin du trajet devient assez inconfortable, la chaleur arrivant avec le soleil, après cette courte nuit le ventre vide. La prochaine fois, nous prendrons volontiers une classe supérieure !


Cochin et la danse Kathakali


Nous arrivons finalement à Cochin dans la région du Kérala, réputée comme la plus verte de l'Inde. Nous sommes donc passés de la côte est à la côte ouest, du golfe du Bengale à la mer d'Oman.


Sur la presqu'île de Fort Cochin, nous posons nos affaires. Cette ville est un mélange architectural portugais, anglais, hollandais dans un décor tropical. C'est aussi l'un des lieux où le christianisme est le plus implanté du pays, il y a donc beaucoup d'églises. On trouve même une synagogue, ce qui est très rare en Inde. Sur la côte, nous pouvons aussi apercevoir des carrelets de pêche chinois, puis déguster le poisson ainsi pêché.

Une nouvelle région, une nouvelle langue : le Malayalam, et une nouvelle danse classique : le Kathakali, datant du IIème siècle. Nous en avons une démonstration commentée, plus facile pour comprendre cet art, mélange de mime, théâtre et danse, sur fond musical. La séance de maquillage et les costumes sont tout aussi impressionnants que les expressions du visage des personnages.


Une courte vidéo de cet évenement est téléchargeable ici. (nécessite le codec Divx3)


Les Backwaters du Kérala


Près de Cochin, commencent les « Backwaters » : région de canaux, rivières et lagunes s'enfonçant dans les terres. Nous glissons sur ces sillons et découvrons la vie des gens à l'intérieur. La plus grande de leur occupation est le cocotier. Avec celui-ci, rien n'est laissé au hasard : les noix de coco séchées au soleil donneront de l'huile, la première peau filandreuse sera tissée pour faire de la corde, les feuilles des palmiers seront tressées pour fabriquer des tapis... Pas de gaspillage, Un bel exemple d'artisanat naturel !

L'après-midi, bien installés dans un « houseboat », bateau de bambou et de bois, nous nous laissons bercer par les plus grandes rivières et lacs, en saluant les pêcheuses (les femmes indiennes font certains travaux « réservés » aux hommes en Occident) que nous croisons !


De retour à Cochin, nous nous faisons masser selon la technique de la médecine ayurvédique. Vieille de plus de 5000 ans, l'Ayurvéda, science de la vie (en sanskrit, Ayur = Vie et Véda = Connaissance), est encore très appréciée et utilisée par les indiens. Beaucoup de produits basés sur cette médecine servent dans la vie de tous les jours : nous utilisons par exemple maintenant un savon ayurvédique. Florine est donc prise en charge par des femmes, douces et charmantes, tandis que des hommes un peu plus... masculins, s'occupent de Raphaël. L'huile est utilisée pour les deux massages : Pour Florine, c'est un filet d'huile chaude coulant sur le front et pour Raphaël, tout le corps massé avec de l'huile. Une bonne expérience, reposante à souhait.


Munnar et les plantations de thé


La semaine suivante, nous prenons un bus local pour Munnar, à 4h30 de Cochin dans les montagnes. Ce trajet pourrait sembler rapide mais les bus sont vraiment délabrés, sans fenêtre donc ultra-bruyants et les chauffeurs ont une conduite sportive dans les petites routes de montagnes escarpées... Nous sommes donc contents d'arriver sains et saufs !

Cette ville est célèbre pour ses plantations de thé parmi les plus élevées en altitude au monde. Plus au frais que sur la côte, nous arrivons dans ce lieu paisible et magnifique.

Pendant quelques jours, nous nous promenons dans des sentiers sillonnant entre les plantations. Les paysages colorés changent avec le soleil. Les montagnes, arbres et cascades agrémentent notre marche.

Nous découvrons au hasard du chemin des indiens au travail, très sympathiques. Nous faisons un brin de causette avec certains d'entre eux, la cisaille à la main et le sac rempli de feuilles de théiers, pour essayer de comprendre la chaîne de production du thé. Tous nous saluent quand nous passons près d'eux. La sincérité de leurs bonjours nous fait plaisir, loin des salutations intéressées des vendeurs ou rabatteurs des villes.

A l'aide d'une mobylette, nous pouvons aller jusqu'à « Eravikulam National park » pour admirer les Tahr de Nilgiri, chèvres devenues rares et à la frontière entre Kérala et Tamil Nadu pour apercevoir les collines des Ghats occidentaux, plongées dans le brouillard.


Massala et non Curry !


La plupart des indiens sont végétariens, et ceux qui ne sont pas « Pure-Veg » respectent beaucoup cette majorité, le végétarisme étant associé à la pureté. Aussi, chaque restaurant indique clairement s'il est « pure veg », servant une nourriture sans aucun contact avec la viande ou les oeufs, « veg », ou « non-veg ».


Nous en apprenons chaque jour un peu plus sur la nourriture indienne en goûtant à des plats différents. Contrairement à d'autres pays, la carte est souvent aussi écrite en lettres latines, même si tous les plats ont des noms hindi. Tous les plats sont excellents et appréciés selon leur dose de piment, car un plat épicé est bon mais un trop pimenté est plus difficile à déguster pour nous, peu habitués. Il nous faut un certain temps avant de comprendre et de se rappeler que « alou » signifie patate, « gobi » choux fleur, « dhal » lentille...etc...

Les plats ne sont jamais identiques car tout dépend du « masala » (mélange d'épices) du jour. En Occident, nous réduisons la finesse et la complexité culinaire indienne en utilisant la poudre de curry, terme inventé par les anglais pour exporter un mélange d'épices. Les indiens utilisent quant à eux les feuilles de Curry, qu'ils mélangent aux autres épices pour leurs masalas.

Les plats sont généralement servis accompagnés de riz et ou de galettes de pain plus ou moins croquantes, appelées « roti », « nan » (notre préféré), « chapati », « paratha »...

Le « lassi », yaourt à boire salé, sucré ou aromatisé aux fruits est là pour faire passer un plat avec un masala fort. Nous commençons à connaître les différentes appellations qui nous régalent à chaque repas, et à avoir envie de tenter nos masalas maison à notre retour !



Nous nous mettons en route pour Mumbai (Bombay) en prenant un nouveau train, cette fois-ci en couchettes 2ème classe pour supporter les 41 heures entre les deux villes !



Florine et Raphaël,
Mardi 07/02/2006 à 13h35. 30°
Bombay (Inde).


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