Une ronde d'enfants autour de la terreUne ronde d'enfants autour de la terre
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Carnet de route de Chine – L'est

Du 05 au 20 Août 2005



Le pôle nord... vue d'avion






Les Hútòngs, anciennes ruelles traditionnelles de Pékin


La grande muraille sillonne à travers les montagnes



La Cité interdite, où maintenant l'entrée est autorisée





Bouddha sculpté dans la falaise à Dàtóng




6000 statues avec chacune une morphologie et une expression différentes




Les immenses buildings de Shànghai






La bonne cuisine Chinoise... avec les baguettes !


















Se faire comprendre... avec le guide de voyage

Avant de traverser l'océan Pacifique et rejoindre la Chine, deux escales nord-américaines ont été nécessaires : Miami et New-York. Nous avons goutté à la sympathie que semble éprouver la police américaine pour le peuple français, et alourdi leur base de données de nos photos et empreintes digitales. La grande traversée de la moitié du globe a ensuite duré une douzaine d'heures pendant lesquelles nous avons assisté à un superbe spectacle de la nature en survolant le pôle Nord. C'est donc le vendredi 5 Août, au soir que nous arrivons à Beijing (Pékin) ayant perdu 12h de notre vie dans le décalage horaire. Deux nuits consécutives aidant, nous ne le sentirons quasiment pas.


Le lendemain matin, nous retournons à l'aéroport, chercher le père de Florine qui vient passer ses deux semaines de vacances avec nous. Pendant son séjour, nous allons approcher la Chine par la visite de sites incontournables.


Beijing et ses trésors...


Beijing, capitale de la Chine surnommée Pékin par les occidentaux, est comme le pays, faite de contrastes marquants et passionnants. Le premier de ces contrastes qui saute aux yeux est l'immensité des gratte-ciels de verre qui semblent pousser comme des champignons à côté, ou souvent à la place, des « Hútòngs », anciennes ruelles traditionnelles, aujourd'hui en péril.
Pékin est aussi une ville où l'on se rend pour visiter de beaux et grands monuments de l'histoire de l'une des plus anciennes civilisations a avoir survécu jusqu'à nos jours. (6000 ans). Des traces des dynasties et empereurs successifs sont encore visibles dans l'actuelle capitale politique.


Le premier jour, nous commençons par le temple du ciel, construit lors de la période Ming en 1530, avec ses temples ronds sur bases carrées. Nous cheminons une bonne partie de notre deuxième jour sur une zone restaurée de la célèbre grande muraille à 70km de la capitale : Badáling. Nous sommes surpris par le nombre de touristes locaux sur ce site et d'être pris dans les embouteillages sur le mur. Pas de doute là dessus, les Chinois sont nombreux ! Un peu plus loin, après avoir marché quelques heures, nous retrouvons heureusement un peu d'air et pouvons apprécier pleinement l'immensité du projet.


Nous arpentons ensuite la Cité interdite, où maintenant l'entrée est autorisée, devant laquelle trône un énorme tableau de Mao, apparemment toujours apprécié voire vénéré. Après la visite du palais d'été, où nous apprécions le raffinement d'une architecture symétrique ancestrale faite de bois sculpté et des toits aux angles relevés, nous nourrissons enfin notre côté spirituel avec le Yonghé Gong, temple bouddhiste, et le Kong Miào, temple voué à Confucius.


Avant de continuer vers d'autres villes, nous ne manquons pas, au grand bonheur de Florine, un spectacle du fameux cirque de Pékin.


Les visites de Dàtóng, Tàiyuán et Xi'an...


A Dàtóng, ville située à l'ouest de Pékin, des bouddhistes ont creusé des grottes dans la falaise. Ces dernières sont ornées de nombreuses statues du Bouddha et de Bodhisattvas, elles aussi taillées à même la roche. Nous y passons 2 jours.
Pour rejoindre Xi'an, à plus de 1000 kms, nous prenons le train. Celui-ci étant assez lent et surtout pas direct, nous décidons de faire une halte à Tàiyuán. Dans cette « petite ville de seulement » 3 millions d'habitants, nous nous reposons un peu, notre rythme de visite étant assez soutenu, pour voir le maximum de choses dans les 15 jours dont dispose le père de Florine. Le parc est le lieu que nous avons choisi pour cela. Nous y observons les chinois dans leurs diverses activités : chant, musique traditionnelle, exercices de Tai Chi, sport,... Nous finissons la journée en testant le bien agréable massage chinois, avant de continuer notre route.


Arrivés à Xi'an, nous visitons le site de Bingmayong, présentant une armée de soldats en terre cuite datant de 2000 ans, retrouvée enterrée dans le sol en 1974. L'empereur avait fait sculpter puis enterrer les 6000 statues grandeur nature (avec chacune une morphologie et une expression différentes) pour montrer la grandeur de son empire. Il est difficile d'imaginer le nombre d'heures nécessaires à la réalisation d'une telle oeuvre.


Nous nous rendons ensuite à Shanghaï, en avion vu la distance décourageante.


Shànghai : Modernité et économie


Plus encore qu'à Pékin, partout des grattes-ciel trônent ou sont en construction, tous plus hauts les uns que les autres. A Shànghai, on est bien loin de la Chine rurale.


Dans la rue Nánjing Lù, les Champs-Elysées chinois, on se croirait à New-York ou à Hong Kong. Tous les 100 m, il y a des galeries marchandes bien lumineuses, brillantes... Les panneaux publicitaires énormes témoignent d'une société de consommation grouillante. Les routes se croisent et se recroisent, un vrai labyrinthe ! Les vélos sont, comme dans toutes les villes chinoises, très nombreux et les pistes cyclables sont parfois de vraies autoroutes...


L'architecture ancestrale est loin de tout ce chaos, où l'on sent la mondialisation arriver à grand pas. A la télévision et à la radio, les musiciens Chinois chantent souvent en anglais et sur les gammes occidentales. Même si on les entend encore parfois, les musiques traditionnelles construites sur des gammes pentatoniques ne sont plus tellement à la mode. Au niveau vestimentaire, on se sent aussi en Occident.


La délicieuse nourriture chinoise est restée quant à elle assez typique, même si on croise bien sûr des fast food américains tous les coins de rues commerçantes. Nous avons appris à manier les baguettes qui remplacent couteau et fourchette et goûtons aux délices des multitudes de petits plats accompagnant le bol de riz, tout cela pour quelques yuans (10 yuans = 1 €).


Un monde bien différent...


Les chinois sont curieux et on sent que le pays a été longtemps fermé aux étrangers. Depuis notre arrivée, les gens se retournent sur notre passage et rigolent ensuite. Lorsque nous mangeons dans un restaurant avec les baguettes, bien sûr, tous les gens s'arrêtent de l'autre côté de la vitre pour nous regarder manger, voir comment on s'en sort... Parfois, certains enfants viennent nous demander s'ils peuvent faire une photo avec nous. Nous acceptons et ils repartent tout fiers et heureux. Beaucoup ne voient des occidentaux qu'à la télévision... et nous prennent donc pour des vedettes... Certains s'approchent de nous et rient en montrant les pieds de Raphaël, bien plus grands que les leurs.
Dans tous les autres pays visités, nous n'osions pas sortir l'appareil pour photographier des scènes. Ici, beaucoup en ont un, alors nous en profitons pour prendre des rues en photo, ce qui était assez difficile en Afrique.


La plupart des Chinois crachent bruyamment et partout. Il est tout à fait étonnant, voir dégouttant de voir des personnes bien habillées, élégantes, femmes maquillées en tailleur qui crachent à tout venant. Certains toilettes publiques nous rappellent également quelques souvenirs d'Afrique... Nous retrouvons un peu partout la « bonne odeur » de la cigarette, tout le monde fumant dans les lieux publics... Les chinois, habitués à être nombreux de partout, semblent plus résistants que nous aux bruits et à la foule.
Les gares, très bien organisées, sont comme tous les lieux publics : immenses. Chaque gare a des centaines de quais et il faut venir 2h avant le départ pour faire la queue qui s'étend sur plusieurs mètres.


Nous rencontrons quelques problèmes pour trouver des cybercafés car leurs enseignes sont très rarement inscrites en anglais. Quand on les découvre enfin, on trouve des salles de 500 ordinateurs, ultra-modernes !


Des difficultés à se faire comprendre


Excepté à Shànghai, presque personne ne comprend un mot d'anglais. Quand nous demandons notre chemin aux passants en montrant les idéogrammes chinois sur notre guide de voyage, certains font non de la tête et s'éloignent. Alors que nous nous approchons à peine, d'autres font des signes en disant que c'est plus loin mais n'indiquent pas la direction.
Lorsque nous essayons de prononcer le mots de vive voix, ils comprennent rarement car les intonations (4 intonations différentes en Mandarin) sont très importantes en chinois. Un mot mal prononcé peut donc avoir 4 sens différents. Nous avons appris à dire les mots usuels comme Merci et Bonjour mais la plupart du temps nous montrons les idéogrammes sur le guide ou le dictionnaire que nous n'avons pas tardé à acheter.


Se sentir illettré est une drôle d'impression, intéressante pour comprendre les difficultés que rencontrent ces personnes.
Quand nous essayons de nous faire comprendre par des gestes, ça n'est pas forcement plus facile car certains gestes ne sont pas les mêmes. La logique n'est pas la même, et pour la moindre question posée, il faut faire preuve de beaucoup, beaucoup de patience. Nous sommes frustrés ou nous rageons même parfois de ne pas arriver à nous faire comprendre. On a tendance à dire : « Ils ne comprennent rien ! » alors que c'est le contraire !



Après deux semaines passés en Chine, nous nous habituons doucement aux manières et les gens semblent mieux nous comprendre. Nous ne savons pas encore s'il sera possible de rencontrer des enfants ici car la langue est vraiment une barrière. Si les éducateurs ne parlent ni anglais, ni français, ni espagnol... Ce sera mission impossible !



Florine et Raphaël,
Samedi 20/08/2005 à 18h00. 25°
Shànghai (Chine).

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