Une ronde d'enfants autour de la terreUne ronde d'enfants autour de la terre
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Carnet de route de l'Equateur - Salasaca

Du 9 au 22 Juillet 2005





La maison de Zuela qui nous accueille


L'âne qui aide bien aux travaux des champs




Les enfants sont peu nombreux







La création de la chanson demande de l'attention


Pequeno Juan que baila...




L'enregistrement de Gisel


Ecoute du Cd et vision des photos autour d'un petit goûter




Un peu de cuisine française qui manquait à nos papilles

Salasaca


Arrivés à Salasaca, nous nous installons chez Zuela et ses deux enfants : Pacha et Pacarina. Leur accueil est très chaleureux et nous nous sentons rapidement comme chez nous. Pendant le week-end, Sandie, soeur de Florine, nous fait visiter différentes maisons pour nous présenter et connaître un peu mieux la vie de la communauté indienne, très organisée et autonome sur beaucoup de point. Nous discutons avec les femmes qui nous montrent leur métier à tisser et leur façon de filer la laine avec leur quenouille appelée « Putchcanango ». Les habitants parlent le Quichua entre eux et l'Espagnol à l'extérieur.
Le début de semaine arrivant, nous nous préparons au travail. Nous allons intervenir dans deux lieux : la fondation Don Bosco à Ambato, ville importante à 30 km de Salasaca, et au sein même de ce village, avec les enfants en vacances scolaires.
Nous attendons avec impatience la venue de Benoît, cousin de Raphaël et lui aussi musicien, pour commencer nos ateliers. Nous allons donc le chercher à Quito, capitale à 2h30 de route de Salasaca. Ce dernier ayant oublié son passeport, leur arrivée (Benoît doit venir avec une autre soeur de Florine) est repoussée de 5 jours. Nous commencerons donc sans lui ! Nous profitons d'être dans la ville pour nous rendre à l'ambassade de Chine, et prendre les renseignements sur l'obtention du visa chinois. Nous rentrons ensuite au village.


Fondation en vacances... pas d'enfants !


La fondation Don Bosco accueille pendant l'année des enfants travaillant dans la rue pour leur offrir un repas et une aide scolaire. Elle est fermée pour les vacances mais la soeur responsable nous assure qu'une quinzaine d'enfants se sont inscrits à notre atelier. Le premier jour, huit d'entre eux sont présents et le lendemain, seulement deux... L'érosion est importante car le troisième jour, il n'y en n'a plus un seul ! La soeur nous explique en s'excusant que les enfants sont partis en vacances dans leur famille et qu'ils ne sont pas habitués à venir dans ce lieu pendant cette période. Nous arrêtons donc notre intervention après quelques jours. Nous avions commencer une jolie composition que nous conservons pour plus tard ! Ceci n'est pas plus mal car entre Ambato et Salasaca nos journées étaient un peu chargées.
A Salasaca, des enfants du village viennent habituellement danser avec Sandie, tous les après-midi. Pendant une semaine, nous leur proposons donc de faire de la musique plutôt que de la danse.


«Siguiendo con su tradición »...


Comme les ateliers que nous proposons, les animations de danse ont pour but de présenter la culture Salasaca et de revaloriser ces enfants dans cette même culture. Dans le pays, il existe un grand racisme entre les indiens et les personnes métis. Les indiens sont très mal vus (« Indios » est un terme espagnol péjoratif pour désigner ces personnes, les communautés utilisent plutôt le mot « Indigenas ») et sont même exploités lorsqu'ils veulent gagner leur vie dignement dans les villes. Les personnes restent alors dans leur village car les opportunités de travailler et donc de s'insérer dans la société sont rares. Certains concèdent de laisser de côté leur culture et leur habit traditionnel pour pouvoir s'intégrer dans cette société difficile. Par l'art, les enfants perpétuent leur tradition, en étant fiers de cette dernière.
Les enfants viennent à nos ateliers dans l'habit traditionnel du village (« Anacu » : jupe noire, « Pachalina » : châle épais, Ponchos noirs,...). Lorsque nous leur demandons quelles chansons ils connaissent, nous sommes surpris de découvrir que leur répertoire n'est pas très large. Nous allons donc leur apprendre quelques chansons françaises, traduites en espagnol.
Ces enfants ne sont pas défavorisés en apparence car ils ont tous leurs parents et ne sont pas maltraités mais c'est la nature même de leur identité qui leur donne un sentiment général d'infériorité. Nous travaillerons donc sur ce point avec la création. Contrairement aux autres lieux que nous avons visité, beaucoup de filles, entre 6 et 12 ans participent. Elles sont étonnement sages, par rapport à tous les enfants que nous avons rencontré depuis le début, peut être que l'absence de problèmes psychologiques profonds en est la cause.


En avant la musique !


Ces enfants aiment chanter et ont de belles voix. Nous répétons tous les jours les quelques chansons qui font maintenant parti de leur répertoire, pour leur plus grand plaisir. Des jeux musicaux sont aussi les bienvenus et permettent des éclats de rire. La création que nous faisons ensemble explique la vie des gens du village ainsi que leur culture. Les enfants décident de chanter les couplets en Espagnol et le refrain en Quichua.
La timidité des premiers jours s'estompent doucement... Le jour de l'enregistrement, les enfants ont un peu peur de ce qui les attend mais très vite, ils ne veulent plus s'arrêter de chanter.
La dernière séance, c'est autour de bonbons, « gaseosas » (sodas) et gâteaux que les enfants regardent les photos et écoutent le CD. Chacun repart avec son propre CD sous le bras et... un grand sourire.


Un air de France... en famille


Le dimanche, nous repartons sur Quito pour aller chercher nos deux français. C'est avec plein de bonnes choses de notre pays qu'ils débarquent. Nous sommes ravis de déguster un bon vin, des gâteaux et autres mets que nos papilles avaient oubliées. Logeant chez Zuela, nous pouvons cuisiner : nous en profitons pour faire quelques plats qui changent un peu du riz-poulet traditionnel. Cette petite vie nous enchante en cette moitié de voyage. Zuela et ses enfants sont aussi contents de goûter à ces spécialités et nous demandent des recettes. Avec la famille que l'on a retrouvé, nous partageons nos expériences passées et nous informons sur les nouveautés de l'Occident.
Nous faisons découvrir les réalités de notre projet à Benoît, qui nous accompagne à la guitare, et à Jordie, qui prend part à la « chanson du monde » en enregistrant le refrain en français.


Il nous reste deux semaines avant de changer de continent, juste le temps de visiter ce petit pays, entre Amazonie et océan. Nous laissons donc l'Altiplano et sa fraîcheur de côté pour apprécier d'autres paysages.


Florine et Raphaël,
Vendredi 22/07/2005 à 12h00. 21°
Salasaca (Équateur)



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